de tout sur tout ce qui touche à mon usage quotidien de cycliste urbain dans l'agglomération nantaise.
dimanche 30 septembre 2012
un objet transversal
En l'espace de quelques jours, je tombe sur deux vidéos de deux natures bien différentes : l'une par le biais d'une pub télé, l'autre via le site web carefree.fr, la vie sans voiture. Toutes deux mettent en scène le vélo comme moyen de production d'énergie. Par contre elles se distinguent bien par leur finalité : la vacuité de l'une et la littéralité de l'autre. Le rapprochement des ces deux vidéos montre combien le vélo est bien un objet transversal : support de discours et de représentations bien éloignées...
lundi 24 septembre 2012
plus présent au monde
Bon..c'est pas une nouveauté, mais comme le dit le journaliste Olivier Razemon, "Ne pas faire de vélo, c’est dangereux pour la santé". Ce qui est un peu plus nouveau, ainsi que le commente le journaliste s'appuyant une récente étude de l'Observatoire Régional de la Santé d'Île de France, les bénéfices qu'engendre la pratique régulière du vélo sur la santé compensent, et de loin, le sentiment de risque si répandu de l'usage du vélo en ville. A ce point qu'on prend plus de risque à ne pas en faire - et plus largement à ne pas avoir une activité physique régulière (problèmes cardio-vasculaires "pour nous les hommes") - qu'a en faire en prenant d'hypothétiques risques d'accident.
J'avais ça en tête tout à l'heure en rentrant du boulot, quand, sur mon dernier kilomètre, une forte pluie accompagnée d'un vent plein ouest venait me rappeler que la région nantaise c'est pas la Cote d'Azur ( et c'est très bien comme ça!). Trempé... mais au combien content de sentir les éléments. Obligé de forcer un peu plus sur les pédales et avec peu de visibilité - et je ne parle pas des fenêtres embuées des automobiles que je croise -, j’eus soudain le sentiment d'être bien en vie, que de m'exposer, comme ça, à l'intempérie me rendait plus présent au monde.
J'avais ça en tête tout à l'heure en rentrant du boulot, quand, sur mon dernier kilomètre, une forte pluie accompagnée d'un vent plein ouest venait me rappeler que la région nantaise c'est pas la Cote d'Azur ( et c'est très bien comme ça!). Trempé... mais au combien content de sentir les éléments. Obligé de forcer un peu plus sur les pédales et avec peu de visibilité - et je ne parle pas des fenêtres embuées des automobiles que je croise -, j’eus soudain le sentiment d'être bien en vie, que de m'exposer, comme ça, à l'intempérie me rendait plus présent au monde.
vendredi 14 septembre 2012
bike = hype ?
La blogosphère vélocypédique a pas mal relayé ces derniers jours la campagne de promotion initié par bikenyc.org, organisation newyorkaise qui se présente comme un regroupement d'usagers de la petite reine à New York. On retrouve, dans cette opération de sensibilisation à la place du vélo en ville - et quelle ville !- , le regain d'intérêt de la part des classes créatives (principale cible de cette opération de com) pour ce moyen de transport : vues plongeantes mettant en valeur le macadam gris-bleu ponctué du jaune des taxis, jeux graphiques à l'aide de typos légèrement old-school, points de vue plongeants propres aux systèmes de visualisation et de contrôle du territoire (coucou GoogleMap) bien installés dans les représentations de l'urbain connecté.
Je suis pas sûr de bien me retrouver dans ce type d'incitation à l'usage du vélo, un peu trop "happy few" a mon gout. Cela étant dit, les slogans sont plutôt bien vus !
Je suis pas sûr de bien me retrouver dans ce type d'incitation à l'usage du vélo, un peu trop "happy few" a mon gout. Cela étant dit, les slogans sont plutôt bien vus !
bikenyc.org |
mardi 4 septembre 2012
The Cyclist, C. Robinson
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