L'image qui est censée servir l'image du marchand est intrigante, et pour tout dire, je m'inquiète pour l'intégrité physique du mannequin : comment a-t-il pu exécuter la prouesse de dévaler les marches du théâtre sur un vélo de poche sans se casser la figure - non qu'il en soit incapable, mais le vélo ne va pas l'y aider ? S'agirait-il d'un montage ? Cherche-t-on à s'attirer les faveurs d'une jeunesse free-style bien loin des codes vestimentaires ici mis en avant ?
Quoiqu'il en soit, à la vue de cette image, on peut se dire que pour vanter une ligne vestimentaire nul n'est besoin d'être réaliste, juste de piquer ça et là des clichés et les assembler sans aucune crainte de l'approximation. En tout cas, ce qui est certain c'est que chez Transfert on ne pratique pas vraiment le vélo, voire même on surf sur l'idée que le vélo c'est dangereux pour la santé.
Ouest-France, 18 octobre |